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Les Salvadoriens quittent l'Irak sous la pression de l'opinion publique - Le Monde 2/1/2009
L'ancienne guérilla de gauche est bien placée pour l'élection présidentielle du 15 mars

Le Salvador a décidé de retirer son contingent de 200 soldats d'Irak, en janvier 2009. En dépit de l'opposition de son opinion publique, le Salvador était le seul pays latino-américain participant encore à la coalition internationale dirigée sur place par les Etats-Unis. Ce retrait a été salué par Mauricio Funes, candidat de la gauche à l'élection présidentielle, fixée au 15 mars. "A mon avis, notre présence militaire dans ce pays arabe n'a pas contribué à sa stabilité politique", a déclaré M. Funes, le 24 décembre. Présent depuis 2003, le bataillon salvadorien Cuscatlan, qui a contribué à des travaux d'infrastructure et de logistique, a perdu cinq hommes, victimes d'attentats à l'explosif.

L'USURE DU POUVOIR

Le retrait d'Irak semble lié aux efforts du parti présidentiel Arena (droite) pour récupérer le terrain perdu auprès de l'opinion au profit du Front Farabundo Marti de libération nationale (FMLN, gauche). En dépit de la popularité du président Elias Antonio Saca, dont la gestion est approuvée par 61,8 % des Salvadoriens, les sondages donnent une avance confortable au FMLN, pour la première fois de son histoire. Une enquête de l'Université technologique, diffusée le 29 décembre, attribue 45,9 % des intentions de vote à M. Funes, contre 28,6 % au candidat d'Arena. Les pronostics concernant les élections législatives et municipales du 18 janvier 2009 donnent un avantage de 14 points au FMLN.

Aux affaires depuis vingt ans, l'Arena a pris de la distance avec ses origines d'extrême droite, mais n'en subit pas moins l'usure du pouvoir. L'ancienne guérilla, le FMLN, a également recentré son discours et misé sur un candidat indépendant, Mauricio Funes, 49 ans, journaliste respecté. Une partie du FMLN penche pour le président vénézuélien Hugo Chavez, qui a fourni du combustible à bas prix aux municipalités de gauche. M. Funes, lui, vient de s'afficher à côté du président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, à Brasilia, avant de se rendre en Argentine et au Chili, gouvernés au centre gauche.

Le candidat à la présidence n'a pas hésité à se démarquer des dirigeants du FMLN. "Je ne vais pas gouverner avec l'idéologie, mais avec la technique et une vision politique, qui m'obligent à être réaliste", a assuré M. Funes. Ainsi, revenir sur la dollarisation de l'économie salvadorienne aurait un coût trop élevé, estime-t-il. Selon le président de l'Association nationale des entrepreneurs, Federico Colorado, le pays est prêt pour une victoire du FMLN.

Le Salvador, dit le "Petit Poucet" des Amériques, est le pays latino-américain le plus densément peuplé. Il compte 7 millions d'habitants et 3 millions d'émigrés aux Etats-Unis.

Paulo A. Paranagua - Le Monde 2/1/2009
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